Les autorités ghanéennes ont convoyé manu militari ces derniers jours, une dizaine de ressortissants d’Afrique de l’Ouest vers le Togo. Cette vague fait partie des 28 premiers migrants expulsés des Etats-Unis et débarqués de force à Accra.
Le nombre exact de personnes arrivées sur le territoire togolais n’est pas connu, ni leur lieu de cantonnement. Ils seraient environ huit à dix migrants livrés à eux-mêmes au Togo, où ils sont arrivés sans papiers d’identité, selon des témoignages.
Ces départs forcés vers le continent africain constituent le dernier épisode en date du vaste programme d’expulsions mis en œuvre sous la présidence de Donald Trump.
La situation de ces ressortissants a été révélée début septembre, lorsque le président ghanéen John Mahama a annoncé l'accord conclu avec Washington pour accueillir des expulsés originaires de la région.
Jusqu’à 28 personnes sont arrivées au Ghana à ce jour. Les autorités ghanéennes ont annoncé l’arrivée d’un premier groupe de 14 expulsés début septembre. Un second avion, pouvant transporter jusqu’à 14 personnes a atterri depuis, mais le nombre de passagers à bord reste incertain.
Le gouvernement togolais ne s’est pas encore exprimé sur cette affaire qui embarrasse au plus haut point. Une réflexion est en cours en vue de trouver la suite idoine à donner à ces retours forcés.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a appelé le Ghana à cesser les expulsions vers le Nigeria, la Gambie, le Togo, le Mali, le Liberia ou tout autre pays tiers lorsqu’il existe des motifs sérieux de croire que les personnes pourraient y être soumises à de mauvais traitements.
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